Hommage à Wolfgang

J'ai toujours perçu ta présence avant de te voir.

Le groupe de copains à Kulmbach ou ailleurs en exposition prenait une autre allure ; on s'amusait toujours, on riait, mais avec une je-ne-sais-quoi de mieux.

Et puis, en m'approchant d'eux, je voyais que tu étais là.

Tu nous apportais ton élégance, ta finesse, ton sourire.

Dans les quelques mots que nous échangions alors, tu y mettais toujours de l'élégance, de la finesse et ton sourire. J'ai très vite soupçonné que cette élégance n'était pas simplement de façade, mais qu'elle vivait intensément en toi. Etre et rester élégant quelle que soit la vie, quelle belle victoire sur la vie.

Je ne t'ai jamais rencontré sans Simone, ton épouse. Dans mes souvenirs, elle se tenait toujours près de toi et elle souriait en te regardant, toi qui parlais figurines avec les copains.

J'ai la naïveté de croire que ceux qui nous quittent deviennent des étoiles. Il y en a des multitudes, mais, en les observant bien, on s'aperçoit que certaines brillent d'avantage, sont plus belles que les autres. J'en parlerai aux copains et cet été, quand nous lèverons les yeux  vers le ciel, nous te reconnaîtrons facilement.

Nous ne t’oublierons pas Wolfgang et nous embrassons Simone avec toute l'élégance que tu nous as gentiment donnée.

De la part de tes copains de l'AFCFEF

Benoît