Présentation de l'AFCFEF

L'Association des Figurinistes et Collectionneurs de Figurines de l'Est de la France (A.F.C.F.E.F.)

L'Association des Figurinistes et Collectionneurs de Figurines de l'Est de la France (A.F.C.F.E.F.)

Voici maintenant près de vingt cinq ans, le 21 avril 1996, que quelques rêveurs se retrouvèrent au Musée de Saint Dié des Vosges. Plusieurs étaient issus d'une amicale de collectionneurs qui se réunissaient déjà à cet endroit. Il y avait là, venus des quatre coins du Grand Est, des amateurs de rondes-bosses, fanatiques de plats d'étains, collectionneurs de Starlux, bref des représentants de presque toutes les spécificités du monde de la figurine. 

Les projets vont commencer à jaillir très rapidement.

Entre visites de musées et de champs de batailles, une première exposition « pour se faire la main » est organisée à Epinal, en 1997. L'association ne compte alors que dix adhérents, mais peu importe le nombre, seul l'enthousiasme compte. Ces dix là ne doutent de rien.

Cette même année, un officier de l'armée allemande, alors affecté à l'Eurocorps de Strasbourg, rejoint le groupe. Cette adhésion aura son importance pour la suite de l'histoire.

En 1998, c’est dans le pavillon Joséphine, au milieu du magnifique parc de l’Orangerie à Strasbourg que l'AFCFEF expose des figurines plates. L'association est très fière d'éditer son premier plat d'étain ; « La belle Strasbourgeoise »

Les manifestations et éditions de figurines plates vont alors se succéder au rythme d'une par an, dans différentes villes du  Grand Est ; Saint-Dié, Saint Privat ( à l'occasion du 130° anniversaire de la guerre franco prussienne de 1870 ), Kaysersberg, Sélestat, Niederbronn Les Bains. Puis, ce sera le premier salon européen de la figurine dans les salons du château Stanislas à Lunéville qui réunira de nombreux clubs, commerçants et artisans français, belges et allemands. Après le deuxième salon  organisé à Lunéville, l'expérience ne pourra hélas pas être rééditée exactement au même endroit du fait du terrible incendie qui dévastera le petit Versailles Lorrain. Cependant, grâce au dynamisme conjugué du bureau de l'association et de la municipalité, la manifestation sera quand même pérennisée et 2008 verra la cinquième édition de ce salon à Lunéville (1er week-end d'octobre 2008).

Dans le même temps, des adhérents participent à plusieurs expositions tant en France qu'en Allemagne où l'action du club commence à être reconnu notamment par le biais d'un jumelage établi avec les figurinistes de Coblence (Allemagne), grâce à la l'initiative d'un membre germanophile de l'AFCFEF et du militaire cité plus haut.

Pendant un temps, un bulletin est édité. Un des articles de ce bulletin, rédigé par le trésorier, narrant sa première visite à la foire de Kulmbach sera traduit en allemand par   notre « officier germain » et, au travers du magazine « Zinnfigur » dans lequel il sera publié,  attirera l'attention de l'office du tourisme de cette cité. Depuis, tous les deux ans, on peut voir un stand de l'AFCFEF dans la Stadthalle de Kulmbach.

 

A l'heure actuelle, l'AFCFEF compte une quarantaine de membres, venant principalement des départements du Grand Est, mais aussi de toute la France, d'Allemagne de Belgique, de Suisse et même d'Espagne.  

Le jumelage avec le club des figurinistes de Coblence est l'occasion d'échanges toujours intéressants. Chacun envoie une délégation aux manifestations organisées par l'autre. La dernière rencontre en date a été l'occasion pour une délégation française qui en garde un souvenir vivace, de participer à un week-end de Pentecôte mémorable au confluant  du Rhin et de la Moselle. 

Depuis peu, un des derniers peintres de soldats de papier de Strasbourg a même réussi à ranimer la flamme de cette tradition en voie de disparition et on voit réapparaître de superbes réalisations dans cette matière.

 

Pour terminer cette présentation, on doit préciser qu'il n'est pas dans les ambitions de l'association d'organiser des concours car, comme le dit Michel Kieffer ;  grand spécialiste de la figurine en bois (et ami de la famille) : « Il s’agit moins pour nous de viser à être les meilleurs que d’avoir quelque chose à dire et à partager avec compétence, passion et enthousiasme ».

Jean-Luc